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| Chez Sagemcom, je ne suis jamais seul(e) ! CFE-CGC Sagemcom Pour ne pas subir l'avenir, mais, pour le construire ! | ![]()
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Un grand débat interne a permis de prendre la mesure de ce nouvel accord sur le harcèlement et la violence au travail.
La CFE-CGC se réjouit en particulier d’avoir faire retirer une proposition, soutenue de manière incompréhensible par la CFDT, qui aurait consisté à faire jouer à des salariés totalement dépendants de leur direction, un rôle de médiateur pour juger des conflits entre salariés !
Le texte répond au vœu fermement exprimé de la CFE-CGC de favoriser la prévention : il fait référence à l’accord stress pour prendre en compte l’organisation du travail, l’examen des conditions de fonctionnement de l’entreprise et du management, les confrontations avec les clients...
Le comité directeur de la CFE-CGC a signifié son accord à l’unanimité pour une signature.
Dans la continuité, la Confédération met en place des formations et des outils pédagogiques afin de permettre aux militants l’appropriation de ce texte et sa déclinaison dans les entreprises.
Le service communication CFE-CGC
Lors de ce Comité Central d'Entreprise Exceptionnel, deux représentants de la société Aximum sont intervenus pour répondre aux questions de vos élus.
La présentation a commencé par un film intitutionnel celui que vous pouvez voir sur site web d'Aximum : voir le film
A la fin de la séance de questions et réponses, lorsque la Direction a demandé la consultation, la CFE-CGC a fait la déclaration suivante :
" Nous avons eu, aujourd’hui, une information pertinente sur le projet; néanmoins, la CFE-CGC n’a pas l’habitude de prendre des décisions dans la précipitation. Nous vous demandons de nous donner le temps d’informer et de consulter nos mandants et de reporter la consultation."
En fait, la délégation CFE-CGC aurait pu être, comme certains l'écrivent, "CONSENSUELLE", et nous aurions pu accepter la consultation puisqu'e nous disposons de 5 voix sur 6 au niveau du Comité Central d'Entreprise. Il est vrai que suite à l"analyse de la présentation faite au CCE, nous n'aurons pas la possibilité de changer la face du Monde; la décision est prise et à Sagemcom et chez Aximum.
Non, ne vous méprenez pas, la CFE-CGC n'a pas le stylo à la main, se déclare signataire de tout. La CFE-CGC prend le temps de l'analyse, de la réflexion avant de prendre une décision qui engage la vie des salariés de Sagemcom. Elle joue son rôle sans arrières pensées et avec le seul leitmotiv:
LA SAUVEGARDE DE L'EMPLOI
ET DE L'OUTIL DE TRAVAIL
DANS L'INDUSTRIE FRANCAISE
C’est au sommet de la grande Arche de la Défense que s’est déroulée hier la conférence « Le stress causé par les transports en Ile de France », organisée par SalonsCE. Une thématique mise notamment en lumière grâce aux études réalisées récemment par Technologia et par l'ORSTIF (Observatoire Régional de la Santé au Travail en Ile de France), dont Martine Keryer, déléguée nationale CFE-CGC est la vice-présidente. Ces deux études avaient pour objectif de mieux connaître « les temps de trajet, les temps d'attente, les conditions de déplacement, le confort, les pannes, les incidents et les accidents, les désagréments ressentis au cours du trajet et leurs conséquences sur la vie professionnelle et privée des salariés en Ile de France ». Deux études, mais une conclusion : les salariés sont à bout, ils « n’en peuvent plus ».
Un problème de société
Quand on sait qu’un francilien passe en moyenne 2 heures par jour dans les transports pour aller travailler et que pour certains, le trajet peut aller jusqu’à 4 heures par jour, on peut parler d’un problème de société. Cette réalité est d’autant plus prégnante que le phénomène va sans doute prendre de l’ampleur dans les années à venir, le coût prohibitif de l’immobilier éloignant de plus en plus les salariés de leur lieu de travail.
Les déplacements impactent profondément et durablement la vie et la santé des salariés : angoisses à l’idée d’arriver en retard pour chercher leurs enfants, risques de licenciement liés à des retards trop fréquents, discrimination à l’embauche quand on habite trop loin, agressivité, violences…L’enquête de l’ORSTIF nous apprend que 10% des salariés enquêtés affirment avoir été contraints de changer de travail au cours des 5 dernières années à cause des temps de transport.
Des solutions existent
Outre une amélioration des réseaux de transport, Jean-Claude Delgenes (Technologia), a insisté sur le fait qu’il existe des moyens d’empêcher la « double peine des salariés ». Ainsi, il a donné l’exemple des voyageurs qui, après le retard de leur train, sont contraints de faire la queue, longtemps, au guichet pour obtenir le fameux « bon de retard » à remettre à l’employeur…Pourquoi ne pas envisager un système où ce serait par exemple à l’employeur d’aller chercher la preuve du retard ? Parmi les suggestions faites par les salariés présents dans la salle : Pourquoi ne pas mettre en place des navettes depuis la gare jusqu’au siège de l’entreprise quand elle est située dans un lieu excentré ? Pourquoi ne pas réfléchir également à la sécurité des salariés lors de leurs trajets en tant que piétons ou bien en tant que conducteurs ?
Impliquer les entreprises
Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC, a souligné que les transports sont bel et bien devenus un facteur aggravant de la vie en entreprise pour tous les salariés, quel que soit leur statut. C’est pourquoi, a-t-il insisté, la problématique doit entrer dans les considérations de l’entreprise. Bernard Van Craeynest a émis le souhait d’une concertation entre pouvoirs publics, entreprises et salariés. Il a précisé que l’impact du stress induit par les transports représente un coût pour l’entreprise : salariés moins disponibles, moins performants, relations dégradées…30 minutes de trop dans les transports, c’est finalement 30 minutes de moins au travail ou en famille. A elle, donc, de s’emparer de ce sujet pour alléger les contraintes de ses salariés au quotidien, mais aussi à l’occasion de projets stratégiques, comme un déménagement par exemple : « Il faut que les entreprises envisagent ce que cela va entraîner pour leurs salariés de passer d’un endroit à un autre».
Prenant note des nombreuses remarques des salariés présents dans la salle, le président confédéral a promis de porter tout cela auprès des pouvoirs publics.
PP15 07/04/2010/12.35
CFE-CGC 59 rue du Rocher 75008 Paris ( 01 55 30 12 12 www.cfecgc.org
Service Communication Stéphanie Forge ( : 01 55 30 12 58 Fax : 01 55 30 12 60 Mél : stephanie.forge@cfecgc.fr
| Intersyndicale Respecter la concertation
Après consultation de ses instances, la CFE-CGC poursuit son action dans l’intersyndicale.
Elle s’implique dans la recherche de propositions communes aux sept organisations syndicales sur les thèmes de l’emploi, des salaires et de la retraite. Celles-ci feront l’objet d’une plateforme de revendications transmise au président de la République lors du deuxième sommet social prévu début mai.
La CFE-CGC appelle ses structures locales à diffuser largement cette plateforme notamment auprès des élus régionaux et des préfets. Elle recherche aussi des pistes d’actions communes sur le dossier des retraites.
En revanche, fidèle à sa culture de 65 ans de syndicalisme de propositions, la CFE-CGC ne s’associera pas à des manifestations en région le 20 avril ni aux défilés du 1er Mai. Dans un contexte de crise économique et sociale, elle préfère œuvrer au quotidien au service des salariés de l’encadrement. La CFE-CGC ne pratique pas les grèves préventives ni l’obstruction...
Sur le dossier des retraites, la phase de concertations démarre le 12 avril et se terminera vraisemblablement fin juin afin qu’un projet de loi puisse être présenté en septembre. La CFE-CGC mettra à profit cette période pour porter ses revendications et ce n’est qu’en cas de blocage ou d’autisme du gouvernement qu’elle se joindra aux manifestations. Chaque chose en son temps: l’heure est au dialogue, aux propositions, et non à la contestation. |